À propos d'Anne-Catherine Favier
BIOGRAPHIE
A 12 ans, lors d’une représentation théâtrale, Anne-Catherine Favier comprend que c’est l’art qui lui permettra de s’exprimer.
Formée au conservatoire pour le Théâtre, puis à la Méthode Martenot atelier V.Griffon pour la peinture, sa quête est celle de laisser s’échapper du magma profond et intime des paysages chaotiques d’où jaillit la lumière.
Depuis 25 ans, elle accompagne des jeunes en situation de handicap, magnifique moment d’échange et d’évolution réciproque, notamment au niveau de l’adaptation donc du lâcher prise, qui est à la source de son travail.
Elle expose régulièrement en France (Galerie Mona Lisa, Artitude, Salon Carrousel du Louvre…) et à l’étranger (Mövenpick à Genève, et notamment en Chine, où elle tisse des liens particuliers lors de ses expositions à Shanghaï, Pékin, Shenzhen, Dongguan…) ce qui a permis à ses toiles de rencontrer plusieurs collectionneurs.
Ce lien avec la Chine se développe également en France avec le Centre Chinois d’Aunay et la galerie Xing Hua à Paris. Elle est adhérente à la Maison des Artistes ainsi qu’au collectif de La Condamine.
En octobre 2022 elle retrouvera le salon art Shopping Carrousel du Louvre et exposera à Doha au QIAF Qatar International Art Festival.
DÉMARCHE ARTISTIQUE
Mon travail trouve sa source dans une exploration intime,
introspection permettant d'atteindre nos racines communes et de laisser remonter le plus profond, le plus secret.
Ce magma humain se libère sur la toile avec ses failles, ses obscurités d'où jaillit la lumière, véritable souffle de vie.
Dans ma quête, je me sens proche de Jeanne Bénameur, écrivaine des traces, des silences et des failles.
Comme elle, je ne cache pas ce qui est cassé.
Au contraire, tel un Kintsugi, j'en laisse apparaître la lumière.
Méditer me permet de rencontrer la disponibilité, le souffle et l'abandon nécessaires pour rejoindre cette origine.
Cela favorise une descente profonde, fondamentale pour capter
ce qui est laissé à l'opaque de notre conscience.
Ces paysages chaotiques s'expriment par l'abstraction, laquelle me permet de traduire au mieux l'énergie de vie.
Je peins le plus souvent sur des formats carrés, propices à la poursuite de la lecture de l'œuvre hors de la toile.
Mon dialogue avec la matière se crée en plusieurs mois par des glacis successifs, afin que la lumière apparaisse par transparence.
Ces strates picturales sont telles des couches géologiques créatrices de vie. Le seul élément certain, la palette, contient très peu de couleurs.
En peignant avec les mains, en malaxant ces huiles et pigments, je laisse résonner leurs vibrations de couleur et de texture à travers la toile.
Mon souhait est que le spectateur rencontre cette lumière.
